Publié dans Editorial

De la contradiction !

Publié le lundi, 14 octobre 2024


Ouverte et serrée. Tel est a priori le constat relatif à la bataille pour gagner la Mairie de la Capitale de Madagasikara.
Bataille ouverte et lutte serrée ! Une situation aux antipodes traduisant à la fois la délicatesse et la complexité des enjeux politiques entrant dans la ligne de compte qui prévaut concernant la mainmise du trône prestigieux de l’Hôtel de Ville  d’Antananarivo, première ville de la Grande île.
Lutte ouverte. D’après certaines analyses véhiculées par la presse ou réseaux sociaux interposés, pour une fois, la lutte pour gagner le pari dans la Capitale est ouverte. En ce sens qu’il n’existe pas un ou une favorite dès le départ ! Les sept candidats, six hommes et une dame, donnent l’impression de  se neutraliser sur l’arène. Aucun (e) d’entre eux ne présente un ou des avantages notoires pouvant faire basculer dès l’entame la balance. Mis à part le fait d’être le fils de ceci ou de cela, pour les deux concurrents, qui en fait ne constitue pas au préalable un atout, les sept postulants doivent batailler dur pour se démarquer.L’opinion publique de la Ville des Mille excelle dans sa capacité de choisir librement son édile. Doté d’un certain niveau politique dépassant la moyenne nationale, le public tananarivien a démontré plus d’une fois d’une certaine maturité. Les différentes élections du passé ont permis de faire valoir la faculté de discernement de l’électorat de la Capitale. Andry Rajoelina (TGV) a gagné haut la main, en 2007, la Mairie d’Antananarivo face au candidat du pouvoir (TIM), à l’époque où le porte étendard de l’Opposition actuelle fut le Chef de l’Etat. En 2019, le candidat proche du régime Orange, Naina Andriantsitohaina, remporta le scrutin, toujours à Antananarivo. C’est pour dire qu’il n’y a pas de schéma classique ! Opposition ou pouvoir peut très bien rafler la mise ! Le peuple fait son choix et cela à partir des appréciations objectives. Evidemment, des exceptions pourront se présenter. D’ailleurs, elles confirmeront la règle.
Bataille serrée. L’insaisissable enjeu du scrutin des communales et municipales de la Capitale est tel qu’il est hasardeux de se faire une idée à sens unique. Bien qu’il n’existe pas, en apparence, de candidat(e) favori (te) ou outsider au départ de la campagne électorale, les sondages d’opinion politique étant interdits en marge des élections à Madagasikara pour des raisons que l’on distille mal, il s’avère d’une aventure difficile de se prononcer sur le choix du peuple. N’empêche que selon des avis largement recoupés, une ou deux voire trois concurrents émergeraient du lot. En effet, il se trouve qu’il y a une bataille serrée entre la candidate n° 7 et celui du n° 4 et avec le n° 2 qui talonnerait de près les deux supposés favoris.
Harilala Ramanantsoa, porte étendard de la majorité IRMAR, semble jouir d’un certain avantage du fait de son passage quoique bref à la CUA et durant lequel elle a tout de même fait montre de son expertise à faire avancer les choses. Entre autres, fluidité de la circulation, réfection des points noirs des rues de la Capitale, réduction des impôts fonciers sur les propriétés bâties, etc. Tojo Ravalomanana, quoiqu’on dise bénéficie du renom du nom du père.
Au final, le choix appartient aux Tananariviens.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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